dimanche 24 avril 2016

After Hours

Martin Scorsese a tourné de grands films avec de grands comédiens. Mais il a aussi tourné de petits bijoux avec des acteurs moins connus. Car, il faut le reconnaître, lorsqu'on parle de Scorsese, soit on évoque ses films de mafia, soit on débat sur quelle période entre DeNiro et DiCaprio est la meilleure. Sauf qu'on oublie ce petit bijou qu'est "After Hours" qui met en scène l'excellent et trop méconnu Griffin Dunn.

Commençons par le pitch : un homme, de ce qu'il y a de plus commun rencontre une femme. Ils discutent et se donnent rendez-vous. Hélas, pour le pauvre diable campé par Griffin Dunn rien de va se passer comme prévu et le film va partir dans un rythme endiablé, une suite de mésaventures rocambolesques pour le pauvre garçon qui voulait juste passer une soirée agréable avec une jeune fille. Et je m'arrêterai là pour ne pas dévoiler toute l'histoire.


Car oui, l'intrigue est sujet à de multiples rebondissements, où nous, spectateurs nous ne pouvons qu'éprouver que de l'empathie pour Griffin Dunn. Le choix de ce dernier est judicieux parce qu'en prenant un inconnu comme principal protagoniste, nous nous identifions facilement à ce personnage qui aurait dû rester chez lui au lieu de rencontrer des personnes loufoques et complètement barrés. Lui il veut juste rentrer chez lui, eux veulent lui faire la peau. Une nuit de célibataire qui tourne au cauchemar. 
Après comme tout Scorsese, la mise en scène est irréprochable, les comédiens toujours aussi impeccables et les scènes de nuit toujours aussi fabuleuses. Et ce petit bijou au rythme endiablé prouve que Scorsese est un touche à tout qui néglige aucun détail.

Votre Serviteur

Lorenzo Garnieri

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